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28 juillet 2015

Joy_Chapitre 4

Chapitre 4 :

 

_Saluuuuut !

Je me réveille en sursaut. C’est quoi ça ! Un tremblement de terre. Ah Non ! C’est Joy qui vient de sauter sur mon lit en hurlant.

_Salut ! Tu vas mieux toi.

_Ouais ! Je n’ai jamais passé une aussi bonne nuit.

_Chez moi on passe toujours une bonne nuit.

_Oui c’est ça, vante toi.

Je lui tire la langue et retourne sous ma couette. Je n’entends plus rien. Puis d’un coup je sens une masse énorme me tomber dessus. La couette s’enlève de ma tête et une attaque de guilis m’envahie.  A ce moment là je me dis que même à 20 ans on est toujours des gamines.

Après dix minutes d’attaque de guilis nous sortons de ma chambre complétement décoiffé. Pour Joy c’est pire qu’hier. Nous passons de meubles en meubles comme des espionnes hors paire pour savoir le code secret pour voler la machine à fabriquer des cupcakes au chocolat. Mes préférés ! Nous arrivons donc à destination (la cuisine) sans problèmes et nous commençons à déjeuner. Après cette préparé, barbouillé, maquiller…etc. Je dis en regardant Joy :

_Aujourd’hui c’est journée shopping ! Nous allons t’acheter des vêtements, des affaires de toilette, du maquillage, des livres si tu veux, peut-être un portable, tous ce qui faut pour une jeune fille de ce nom.

_D’accord commandant ! Me dit-elle en garde à vous. Mais est-ce que vous n’allez pas trop dépenser à cause de moi ?

_Ne vous n’inquiétez pas ! J’ai un bon salaire et de l’argent de poche tous les mois de la part de mes parents.

_D’accord.

 

Sur ces mots nous partons vers la Rue Nationale. Joy à l’air d’être mieux mais je ne veux pas trop que je sois sa meilleure amie, j’ai déjà Cassandre et je ne veux pas la perdre. Pendant toute la matinée nous « shoppinnons ». Comme nous sommes le 10 décembre et nous sommes en vacances il y a beaucoup de monde. Je vois bien que Joy et très mal à l’aise, elle reste le moins de temps possible dans les magasins. Peut-être qu’elle a peur que les gens se moque d’elle ? Pourtant Je lui aie prêtée quelques vêtements et elle très classe.

A midi nous décidons de mangé a un petit restaurant place Plume.

Puis après manger nous repartons chez moi. Sans le vouloir nous passons devant la pizzeria de Paolo. Par la fenêtre nous le voyons au travail.

_Tu vois c’est lui Paolo ! Dis-je à Joy en le montrant du doigt.

Elle se retourne et reste au moins dix minutes à le contempler.

_Il est mignon, hein ? J’en suis sur tu as craqué pour lui.

_Il n’est pas juste mignon, il est magnifique ! Lançât-t-elle.

Je souris. Elle a complétement craqué sur lui, elle est amoureuse.

_Promis  je te le présente un de ces jours.

 

Nous repartons de bonne humeur chez moi.

Nous passons devant plusieurs maisons toute aussi grande les unes que les autres. Joy s’exclama :

_Ouah ! Elles sont énorme vos maisons ici. Nous à Caen les maisons sont toutes petites et mignonnes !

_Oui c’est vrai mais il y a aussi de grands immeubles, pas beau !

 

Nous rentrons chez moi et préparons le diner. Un délicieux diner d’ailleurs :

Petite salade au riz, pâtes bolognaise et brioche que nous avons acheté en route.

 

Pendant le repas une question soudaine m’est venue en tête. D’accord j’avais hébergé Joy, je vais lui apprendre tous ce dont elle doit savoir mais elle devra choisir un métier où elle pourra réussir et qui lui fera gagner sa vie. Mais quel métier ?

Je lui posais directement la question.

_Joy ?

Elle releva la tête de son assiette perdue dans ses pensées.

_Oui ?

_Désolée je ne veux pas te presser mais quel métier voudrais tu faire ? Parce que il faut que tu ailles dans une école spécialisée !

Elle ne répondit pas et continua à manger.

_Je ne sais pas encore mais pour l’instant je n’ai aucune passion, aucun plaisir que j’aimerais exercé et depuis que j’ai quitté mon frère je n’ai plus trop envie de travailler…

_Mais il faut que tu es du plaisir, des passions et des rêves sinon tu ne réussiras jamais dans la vie dis-je le plus calmement possible avec de la compassion.

_Mais je n’ai pas envie. Tu ne vas pas me forcer tout de même ! dit-elle en commençant a s’énerver.

_Je sais tu as perdu ton père et tu ne revois plus ton frère. Mais au moins pour leur faire plaisir.

_Arrête de me faire la morale ! Je déteste ça, tu ressembles à mon frère ! s’exclama-t-elle de plus en plus énervé.

_Je te comprend…

_Non justement tu ne me comprends pas tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu !!! Cria-t-elle.

Elle se leva et parti dans le salon. Je restais cloué sur ma chaise le temps que je réfléchisse, débarrassa et parti me couché.

 

Depuis la dernière discussion avec Joy, elle ne me parlait plus et plusieurs jours étaient passés. Le matin, le midi et le soir à l’heure du repas il y avait un silence total, même ma chienne ne faisait plus de bruit car elle savait qu’il y avait de la tension dans l’air.  Le matin quand nous voyons pour le petit déjeuner je lui disais « bonjour » mais, je crois car elle parlait très bas, qu’elle me répondait simplement des petits « mmh » ou « b’jour ». 24h sur 24 j’essayais de m’excuser auprès d’elle pour quand même paraître polie mais sois elle partais autre part (pour faire un tour) ou sois m’ignorée complètement et ce n’était pas très gentil de sa part. Mais bon ! Je la comprenais car j’en rajoutais trop et je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle a vécue étant petite…Vraiment je fais n’importe quoi je suis la pire amie que l’on pourrait avoir. Donc plusieurs jour était passé au moins 5 jours a peu près et Joy partait de plus en plus souvent je ne sais où et revenais assez tard le soir et s’allongeais sur le canapé pour dormir.

 

Un jour j‘eus une idée. Je me suis dis que se serais plus sympa pour Joy d’avoir une chambre qu’a elle. Comme à coté de mon appartement il y avait une pièce vide assez grande où personne ne venait  je me suis dis que se serais super que je l’achète pour faire des travaux. Voici le début des idées travaux : fermer la porte qui donne dans le couloir et mettre une porte qui donne dans la cuisine derrière le frigo puis réaménager tous l’intérieur. Voilà le plan génial ! Je le commence dès ce soir en appelant Cassandre pour que j’achète cette petite pièce avec son père.

 

Vers 13 h30 après avoir manger un délicieux repas fait maison Joy part en ville je suppose comme d’habitude je décide donc d’appeler Cassandre pendant ce temps là.

Je prend mon téléphone et tape son numéro. Ça sonne. Clic

_Salut ma meilleure amie ! Me dit Cassandre en ayant deviné mon numéro.

_Salut ma belle ! Comment vas-tu ?

_Très bien ! Je suppose que toi aussi mais qu’est-ce qui te fais appeler ta meilleure amie en pleine après-midi ?

_J’espère que je ne te dérange pas ?

_Non c’est bon mes parents sont entrain de faire la sieste avec mon frère. Alors ?

_En fait j’ai eu une idée fantastique pour le cadeau de Joy pour Noël. J’aimerais acheter la petite pièce qui est  à coté de mon appartement. Donc j’ai besoins de l’aide de ton père. S’il te plait peux-tu le réveiller pour moi pour que l’on règle ça tout de suite ?

_OK ! Mais c’est bien pour te faire plaisir. Je reviens !

_Merci ! Dis-je même si je sais que je n’aurais pas de réponse.

 

Après quelque minute d’attente j’entends son père me répondre au téléphone. Je m’excuse puis nous commençons notre petite affaire. Le père de Cassandre qui s’appelle Laurent est, j’en suis sur, un homme stressé par son travail car j’entends son ordinateur fonctionner. Il le ramène en vacances et même quand il fait des soirées en amoureux avec Cécile, la mère de Cassandre. Au bout d’une petite heure de « parlage », de problèmes financier etc.… Laurent me dit que le problème est résolu et que j’ai assez d’argent pour m’acheter cette petite pièce que j’appellerais désormais « Room’s Joy », la chambre de Joy. Maintenant que cela est fait je pars voir la concierge, Mlle Keegan (elle est anglaise). Je lui explique ma demande puis elle réfléchis quelques instants et me dis que la pièce ne se vend pas alors elle me l’a donne. Trop gentille. Je la remercie et lui donne quand même 50 euros. Voilà ça c’est fait ! Nous sommes le 15, noël est donc dans dix jours ça pourrait lui faire un cadeau. Parfait ! Vers 17 h 30 Joy rentre de sa promenade.

 

Le lendemain après que Joy soit parti, je part moi aussi direction Ikea. Sur le chemin je vois que Joy prend le bus 102 mais je ne sais pas où. Je me gars et attend qu’elle prenne le bus pour partir car si elle me voit c’est la catastrophe, je devrais lui mentir…

Je suis maintenant à Ikea dans l’espace « chambre » devant un lit qui pourrait lui plaire car il est assez grand est de couleur métallique. Je note sur mon petit bout de papier le nom du lit puis repart vers le coin décoration. Pendant que je regarde une jolie étagère assez tordue et blanche une large main se pose sur mon épaule. Je sursaute et me retourne et tombe nez à nez avec mon frère Jules entrain de me sourire a pleine dents.

_Salut grande sœur !

Nous avons deux ans de différence et je suis la plus grande.

_Salut Jules ! Qu’est-ce que tu fais la ? Tu ne devrais pas être avec Kelly  à la neige !

_Non je l’ai quitté. Elle commençait  sérieusement à m’énerver à faire sa pimbêche.

_Mais pourquoi tu es la au magasin Ikea ?

_L’appartement où on habités tous les deux c’était son appartement ; j’en ai trouvé un autre et je le remeuble. Voilà ! Et toi qu’est-ce que tu fais là ?

_ En fait j’ai rencontré une SDF qui s’appelle Joy. Super sympa ! Elle habite chez moi le temps qu’elle trouve un travail et un appartement. Mais chez moi c’est trop petit pour deux et comme il y a une pièce à coté de mon appartement j’ai décidé de la meublé pour que ça soit la chambre de Joy. Voilà ! Et d’ailleurs j’aurais besoins de ton aide ?

_D’accord. Pourquoi as-tu besoins de mon aide ?

_ Tu sais la porte elle donne dans le couloir et j’aimerais qu’elle donne dans ma cuisine derrière le frigo. Comme tu es bricoleur hors pair tu pourrais construire la porte et boucher l’autre. Alors tu acceptes ou pas ?

_Mmmm…………

_Allez s’il te plait ? Dis-je en le suppliant du regard.

_Bon d’accord mais c’est bien parce que c’est toi.

_OH merci ! M’exclamai-je en lui sautant au coup.

 

Sur ces sentiments de bonheur d’avoir vu mon frère que je n’avais pas vu depuis longtemps, nous nous quittâmes en nous donnant rendez-vous chez moi tout à l’heure le temps de finir nos courses pour faire les mesures de la porte.

Je retourne dans mes recherches et je décide d’acheter cette étagère penchée blanche. Je pars direction les bureaux. Un joli bureau métallique me tape dans l’œil car il a plusieurs placard et même un caché sous l’arrête du bureau. Je le prends !

Je choisis plusieurs cadres de couleur violet, un énorme placard pour ses affaires, qui fait dressing, de couleur noir et une porte affaire en forme de mannequin de couture. Voilà ça c’est fait !

 

En voiture, des tarés roule à 110 km/heure et passent juste devant moi avant que le feux devienne rouge. Au moment que le feu change de couleur, je m’imaginais qu’ils allaient aller a fond en écrasant tous sur leur passage, mais non il ne bouge pas d’un poil et reste sur place. Plus assez de batterie pour démarrer. Non mais vraiment pour qui ils se prennent ces fous du volant. Je klaxonne comme une déchainé. Au bout de 30 secondes ils partent pénard. Je commence à avancer quand d’un coup ils repassent a droite de ma voiture. Je m’arrête brusquement presque au milieu de la route perpendiculaire à la mienne. Le feu est désormais rouge et une voiture arrive à gauche de la route perpendiculaire. Je fais une marche arrière rapidement et butes quelqu’un ou quelque chose. J’ouvre la porte et va derrière ma voiture.  J’ai cogné dans la voiture de derrière et la personne au volant sort de sa voiture (je ne crois pas énervé) et arrive devant moi. Là, maintenant, tout de suite je suis bouche bée la main sur ma bouche le mystérieux inconnu est devant moi. La honte me submerge. Qu’est-ce que je viens de faire ? Je m’excuse sur le champ :

_Je…Je suis vraiment désolée…C’est les tarés… j’ai du reculer vite fait…Je suis vraiment désolée…Je…

Il me coupe d’un geste de la main.

_T’inquiètes je te pardonne ! Ca arrive à tout le monde après tout ! Me dit-il avec un sourire.

AAAAh ! Qu’est-ce qu’il est beau et gentil, c’est le prince charmant venu tous droit de l’espace, c’est sur ! Vous imaginez : nous sommes ensemble avec deux merveilleux enfants…OUAH! Qu’est-ce que je raconte moi ? Je suis entrain de  m’imaginer des choses moi !

TUUUT !!! TUUT !!!

C’est les kaxones des autres voitures qui me ramènent à la réalité.

_Oups ! Il faudrait peut être se décaler ! M’empressais-je de dire.

Nous nous décalons sur le coté pour régler les papiers pour l’accident ou je ne c’est pas quoi.

On se dit au revoir et on retourne dans nos voitures respectives quand je me souviens de se que m’a dit Cassandre. Son prénom ?

_Excuse moi je voulais te demander quelques choses depuis longtemps. Comment t’appelles tu ? Lui demandais-je.

_Moi c’est Clément et toi ?

Hein ? Clément ? C’est le nom du frère de Joy, ça ? A vrai dire beaucoup de garçons s’appellent Clément.

_Moi c’est Maude !

_Quel joli prénom !

_Merci.

 

Sur ces mots nous nous quittons. Je repart perplexe sur le fait qu’il a le même prénom que le frère de Joy.

Quand je me gars je reçois un appel de mon frère qui me signale <<qu’il est sur le pallier de chez moi et je ne réponds pas. Qu’il n’a pas que ça a faire ! >> . Je lui explique la situation, l’accident et le fait que je sois en retard.

Pendant 1 heure je lui explique ce que je veux. Il écoute attentivement et prends les mesures. Nous décidons qu’il revienne demain avec des potes pour qu’il commence les travaux. Après qu’il soit parti j’installe les cartons du lit, des étagères et des meubles que j’ai achetés. Juste à temps car Joy revient trempé de sueur comme si elle avait fait  du sport. Je lui demande mais elle ne me répond pas. Il faudrait que je mène l’enquête…

C’est décidé le projet « Joy’s room » commence !!!!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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